Voilà une question bien légitime que se pose tout parent et encore davantage quand son enfant présente des difficultés qui retardent ses apprentissages.
Tout d’abord, sachez qu’un cerveau humain est fait pour apprendre TOUTE SA VIE ! Il n’y a pas de bons ou de mauvais moments.
On identifie un âge moyen où l’on remarque qu’un enfant doit généralement avoir acquis tel ou tel apprentissage mais à aucun moment cela signifie que cet apprentissage est perdu pour votre enfant !
Dites-vous bien qu’il n’est jamais trop tôt ou trop tard. Ne perdez jamais espoir.
Avec un accompagnement adapté, de la patience, du temps et une bonne dose de confiance et d’amour, votre enfant va apprendre.
Si l’apprentissage demandé se fait dans un contexte de contrainte, c’est difficile, c’est long et pénible. Nous avons tous déjà expérimenté cela.
Pour un enfant ça demande davantage d’efforts qui vont venir réveiller ses besoins de stimulations motrices (il a besoin de bouger, il se tortille, ne tient pas en place), les stéréotypies éventuelles sont plus prononcées pour l’aider à se réguler…
Parce que votre enfant ne s’intéresse pas à l’activité proposée, il peut mettre en place des stratégies d’évitements ou d’oppositions qui vont faire échouer cet apprentissage.
Pour apprendre de façon optimale, il faut qu’il ait une motivation. Il faut qu’il en perçoive l’utilité, qu’il y trouve du sens et de l’intérêt. L’activité doit être reliée au réel, à une situation concrète. Et puis surtout, votre enfant doit se sentir accompagné dans ce nouvel apprentissage.
Le bon moment pour apprendre c’est celui que votre enfant choisi.
Pourquoi ?
Parce qu’il va être porté par sa curiosité et son enthousiasme. Il va alors déployer ses propres stratégies qui vont lui permettre d’aller au bout de l’apprentissage.
Ce que je propose lors des prises en charge à La Fontaine Bleue ce sont des activités qui vont permettre de faire émerger ses envies d’apprentissages.
Chacune contient des éléments qui vont venir éveiller sa curiosité pour un apprentissage en particulier ou un besoin d’améliorer une fonction motrice.
Par exemple, en cuisine, on fait de la lecture, on applique et on suit des règles (ben oui, sinon c’est moins bon), on fait des maths (compter, peser..), de la physique et de la chimie (les blancs en neige et la pâte qui gonfle grâce à la levure !) et on exerce sa motricité fine.
Au potager, aussi il faut lire ce qui est écrit sur les sachets de graines. C’est l’occasion d’appréhender la géométrie quand on trace un sillon en ligne droite (ou en rond, zigzag, c’est l’occasion de s’amuser et de sortir de l’ordinaire) pour planter les graines (que l’on peut compter !), on prend conscience de son corps dans l’espace pour ne pas marcher sur les autres plantations, et là encore la question de la motricité est abordée. Grâce à cela, il va être possible d’aborder sur papier les notions de géométrie ou de mathématiques parce que notre corps connaîtra de façon concrète une notion qui devient abstraite .
Et c’est comme ça dans chaque moment du quotidien.
C’est pourquoi je propose un grand nombre d’activités différentes qui sauront toujours éveiller chez votre enfant un intérêt.
Les apprentissages sont facilités et renforcés grâce à des supports visuels (pictogrammes) et sont repris dans un 2ème temps lors d’activités qui auront une référence directe à un vécu.
Ces acquis, nous les avons intégrés il y a bien longtemps, c’est devenu naturel. Alors, proposons les de façon ludique, pertinente et épanouissante aux enfants parce qu’ils ont énormément de belles choses à découvrir dans ce monde !
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